Investissement

La stratégie d’investissement

Elle vise à construire et à gérer un portefeuille d’actions d’entreprises pérennes cotées en bourse versant un dividende croissant, durable et cohérent avec les données comptables, la situation compétitive et les perspectives de croissance.

Les actions de telles sociétés cotées en bourse sont la classe d’actifs la plus performante au fil du temps. Le « Dividend Growth Investing (DGI) » consiste à rester investi le plus longtemps possible afin d’obtenir des rendements après impôts supérieurs dans le temps tout en minimisant les risques.

Les hauts et les bas des marchés n’ont donc guère d’influence car la discipline, l’expérience et la rigueur guident des décisions d’investissement qui ne sont pas juste pour aujourd’hui, mais pour de nombreuses années à venir.

Les quatre principes

  1. Acheter des actions de sociétés de grande qualité lorsque leurs valeurs boursières sont inférieures à l’estimation de leur valeur économique.
  2. Penser à long terme – comme les propriétaires d’entreprise, pas comme des traders – en espérant détenir les entreprises achetées pendant de nombreuses années.
  3. Répéter un processus d’investissement discipliné et reproductible conçu pour éviter les préjugés et les émotions dans la prise de décision.
  4. Réinvestir les dividendes et limiter au maximum les arbitrages et les transactions afin de maximiser la dynamique des intérêts composés dans le temps.

Le facteur temps

Compter en jours, en semaines ou en mois constitue un désavantage de plus en plus significatif dans un contexte d’accélération et de complexification des marchés financiers, plus encore pour les investisseurs individuels.

Les données historiques disponibles montrent que le temps passé dans le marché est beaucoup plus profitable que le fait de « timer » le marché à savoir entrer et sortir régulièrement au motif qu’il faut entrer bas et sortir haut.

Par conséquent, le temps – alias le facteur « T » – est un critère fondamental en vue de la bonne exécution de la stratégie d’investissement et requiert une stricte sélection des entreprises dont les actions composent le portefeuille.

Il convient donc de penser en années voire en décennies afin de maximiser le réinvestissement à travers les intérêts composés qui ouvrent peu à peu et sur le long terme le passage d’une dynamique linéaire à une dynamique exponentielle.

Ignorer le bruit et se concentrer sereinement sur les faits qui déterminent la prospérité à long terme des entreprises ajoutées au portefeuille évite les écueils dommageables de l’imprévisibilité à long terme et de l’investissement basé sur l’émotion.